Expérimentations préparatoires
Didier Ferment, coutumier des festivals internationaux de musiques éolienne, créé ici un univers à la fois visuel et sonore.
L’artiste utilise ici la plume dans l’écriture de l’écume de mer portée par la houle : non pas comme outil, mais comme encre, avec le ciel comme support.
La plume est aussi légère que l’écume. La plume peut être blanche comme l’écume. Elle bouge et vie sous l’action du vent comme l’écume qu’elle évoque. La ligne d’écriture démarre par la mer calme qui se transforme progressivement en forte houle sous l’action du vent, puis l’approche de l’estran cambre la vague jusqu’à la faire déferler, pour enfin la faire mourir paresseusement sur la plage, point final de son existence.
Suspension graphique de plumes frêles dans cet espace immense, blancheur en mouvement sur aplats de ciel, de sable et de mer, l’installation entre en résonance avec le rythme des vagues et le souffle d’un monocorde éolien.